Tout automobiliste a déjà croisé ces équipements de contrôle automatique de la vitesse sur route. Les cyclistes vont maintenant apprendre à les connaitre sur piste cyclable.
Depuis quelques années fleurissent des radars automatiques sur toutes les routes de France. L’objectif annoncé par le Ministère des Transports et la Sécurité Routière est de réduire le nombre d’accidents de la route et d’en diminuer leur gravité. Les chiffres parlent d’eux-mêmes, la mortalité sur la route a été réduite de 66% depuis l’installation des premiers radars en 2003.
L’augmentation du nombre de cyclistes et trottinettistes ces dernières années entraine inévitablement l’augmentation des accidents à vélo et trotinette. Hausse de 22% du nombre de morts à vélo (source) et augmentation de 72% des accidents en trotinettes.
L’accidentologie de ces modes de déplacement montre que la vitesse de circulation est de plus en plus grande (vélos et trottinettes électriques) ce qui influe sur la gravité des accidents.
Afin de contrecarrer cette triste tendance, plusieurs communes bordant la ViaRhôna ont reçu la consigne d’installer quelques 55 radars automatiques le long de la piste cyclable reliant le lac Léman à la Méditerranée et passant par la Drôme et l’Ardèche. Les services techniques sont donc sur le pied de guerre et les premiers radars commencent à fleurir au plus grand étonnement des cyclistes et des promeneurs.
Le trafic devient vraiment problématique sur la ViaRhôna. Le danger est omniprésent, à tout moment un cycliste peut débouler et vous faucher. J’espère que ces radars rendront ces pistes plus sûres pour tous.
Christophe, promeneur habitué de la ViaRhôna
Ces radars devraient entrer en service au 1er mars. D’autres idées sont également dans les cartons du ministère mais sont actuellement très controversées, notemment celle concernant la construction de ralentisseurs sur la fameuse piste cyclable.
Les avertisseurs de radars ont d’ores et déjà publié les mises à jour incluant la position de ces nouveaux radars à cyclistes.