Le swatting est une pratique venue des États-Unis qui consiste à appeler les forces de l’ordre en prétendant qu’une personne est en danger ou qu’un crime est en train d’être commis dans le but de faire intervenir la police chez une personne qui n’a rien à voir avec la situation. Apparu en 2008 de l’autre coté de l’Atlantique, ce phénomène a été malheureusement importé en France depuis quelques années.
Les premiers cas on été recensé en France en 2014. Les victimes étaient alors principalement des journalistes et des personnalités politiques. Récemment, cette pratique touche de plus en plus de personnes du monde du divertissement et notamment des streamers. Sardoche, Domingo et Aypierre on notamment fait les frais de ces « canulars » de très mauvais goût.
En effet, ce phénomène peut avoir des conséquences dramatiques, car il peut entraîner une intervention musclée des forces de l’ordre, pouvant aller jusqu’à l’usage de la force. Les victimes en sortent très choquées d’autant plus que les coupables ne sont pas forcément toujours identifiés après les faits
Cette pratique n’est donc pas nouvelle et a récemment touché un streamer drômois habitué des jeux-vidéos en tout genre. Le streamer, qui préfère rester anonyme (nous l’appelleront P.), était en train de diffuser en direct lorsqu’il a vu les forces de l’ordre débarquer chez lui. Les policiers étaient armés et ont encerclé sa maison avant d’entrer de force. Le streamer a été menotté et interrogé pendant plusieurs heures avant que les forces de l’ordre ne réalisent qu’il s’agissait d’un « swatting ».
Les quelques spectateurs qui étaient connectés à ce moment-là on pu assister à toute la scène à travers la caméra de P. Nous avons pu interroger l’un d’eux, Eric nous raconte ce dont il a été témoin :
Tout a été très vite, P. a commencé à entendre des bruits autour de lui et a regardé par la fenêtre. Puis tout d’un coup, BLAM, la porte a volé en éclats et des membres du GIGN sont apparus dans le cadre de la caméra au milieu d’une épaisse fumée. P. a été rapidement mis au sol et menotté. Il a même pas eu le temps de dire au-revoir à ces viewers. Quelle honte !
Rico, grand fan de P.
Cependant, l’histoire ne s’arrête pas là. Lorsque les policiers ont fouillé la maison du streamer, ils ont découvert quelque chose d’assez surprenant. En effet, ils ont trouvé une collection très fournie de culottes plus ou moins usagées. L’analyse de l’ordinateur du streamer a également révélée la présence de centaines de photos de pieds. Selon les sources proches de l’enquête, le streamer serait un fétichiste des pieds et des sous-vêtements féminins.
Ce genre de pratique n’a rien d’illégale en France mais ce qui a intrigué les enquêteurs est que cette collection était en outre accompagnée d’une importante somme d’argent en petites coupures. Près de 20000€ ont effectivement été retrouvé dans le faux plafond de la salle de stream. Toujours de source sûre, cet argent proviendrait d’un important réseau de vol et recel de sous-vêtements féminins dans le département. Une vaste enquête est d’ailleurs en cours depuis plusieurs semaines et devrait rendre ses conclusions rapidement.
Quoi qu’il en soit, cette découverte a suscité un grand nombre de réactions sur les réseaux sociaux où est actif P. (Twitch, Facebook, Twitter, Tik Tok). Certains de ses fans ont exprimé leur soutien au streamer, affirmant que la pratique du « swatting » était inacceptable, tandis que d’autres détracteurs ont critiqué son comportement déviant.
Le replay de cette folle soirée n’a pas encore été censuré par Twitch ni retiré par les forces de l’ordre, la scène est donc encore visible sur la chaine Twitch de P.